VAM. Admin
Messages : 188 Date d'inscription : 27/07/2009 Age : 35 Localisation : Mostaganem
| Sujet: LES SITES DU PATRIMOINE MONDIAL (UNESCO) : LES 7 PERLES DE L''ALGERIE Jeu 15 Oct - 15:08 | |
| 1. Djemila Fleuron du patrimoine national et universel (classée en 1982)
Djemila ou Cuicul est fondé sur un sol accidenté au nord de l’Algérie à la fin du Ier siècle ( en 96 ) probablement par les vétérans de Nerva, son nom est celui d’un village ou d’un lieu berbère qui n’avait pas encore été latinisé. C'est avant Timgad l'une des dernières colonies de déduction en Afrique. Sous les Antonins la ville s’embellit d’un forum d’un capitole, de plusieurs temples, d’une curie, d’un marché et d’un théâtre. Avec la construction des grands thermes le règne de Commode marque l'extension de la ville vers le sud. Sous les Sévères de nouveaux quartiers s’organisent au sud du forum, autour d'une vaste place, de nouvelles rues sont tracées, et la ville devient peu à peu une ville où il fait bon vivre, où se développent de luxueuses demeures. L'antiquité tardive voit Cuicul continuer une vie urbaine dynamique : un quartier chrétien avec baptistère et basilique s'implante à l'extrémité sud de la ville, une basilique civile est construite sur la place sévérienne, les maisons luxueuses des notables ne cessent d'être développées atteignant des superficies considérables, s'équipant en thermes privés et se donnant des espaces de réceptions considérables (basiliques privées). La maison d'Europe ou celle de Castorius révèlent cet art de vivre des riches notables locaux et ont conservé un important décor de mosaïque. Cuicul est occupée en 431 par les Vandales qui y persécutent les catholiques jusqu’à leur départ provisoire après les accords conclus avec Genséric en 442. La ville fut reconquise par les Byzantins, elle retrouve un semblant de stabilité et d’activité, mais tombe dans l’oubli à la fin du VIe siècle.
2. Timgad "Patrimoine Mondial de l'Humanité" (classée en 1982)
Le nom de Thamugadi "n'a rien de latin", et Timgad, du singulier Tamgut, est une appellation berbère signifiant « sommet » . On ne peut cependant savoir si un habitat préexistait à la colonie romaine ou s'il ne s'agissait que d'un nom de lieu. Une ville entière au quadrillage régulier, "d'une rigueur exceptionnelle" s'ouvre devant vous, intacte ou presque, on la dirait coupée à ras, une cité africaine sans ses toits, une ville à part entière avec une séquence en moins. Le ciel est nu sur le Cardo et le decumanus, sur le théâtre creusé dans la colline, sur l'imposant Arc de Trajan, les thermes du sud et cette fameuse bibliothèque richement décorée, la nécropole, le forum, le capitole et de nombreuses églises qui attestent que Timgad à été un important centre chrétien au troisième siècle. Fondée en l'an 100 après J-C sous le règne de l'Empereur Trajan, Timgad est d'une étonnante richesse culturelle, exception culturelle, si l'on peut dire, puisque dans le corps même de l'art romain, les artistes numides vont irriguer de leur sève et de leur étonnante vitalité des thèmes et des formes uniques, inédites dans le monde romain. Construite face au désert et contre le désert, Timgad est un rêve entêté ou plutôt un mirage dont on ne sait jamais si on y entre ou on sort. Timgad est, à l'origine du trouble, exactement entre deux mondes.
3. Tipasa (classée en 1982)
Sur les rives de la Méditerranée, Tipasa, ancien comptoir punique, fut occupé par Rome, qui en fit une base stratégique pour la conquête des royaumes mauritaniens. Il comprend un ensemble unique de vestiges phéniciens, romains, paléochrétiens et byzantins, voisinant avec des monuments autochtones, tel le Kbor er Roumia, grand mausolée royal de Mauritanie.
4. La Casbah d'Alger (classée en 1982)
La Casbah d'Alger a été inscrite sur la Liste du patrimoine mondial à la 16e session du Comité, en décembre 1992.Est communément appelée la zone comprenant la Casbah proprement dite (forteresse) et toute la vieille ville d'el- Djazaïr située entre ce fort et le bord de mer.
5. Qal'âa Beni Hammad (classée en 1982 patrimoine mondial par L'UNESCO)
Il y a tout juste mille ans, en 1007, naissait dans le Hodna, au pied du Djebel Taqarbouzt, la dynastie berbère des Hammadites. Dans un milieu quasiment désertique, le royaume de la Qalaâ des Beni Hammad allait faire naître une brillante mais éphémère civilisation, qui allait rayonner sur tout le Maghreb.
6. Tassili N'Ajjer classée en 1982 patrimoine mondial par .L'UNESCO
Le Tassili n'Ajjer est un massif montagneux situé au sud-est de l'Algérie, haut plateau aride constitué de grès, à plus de 1 000 mètres d'altitude et s'étendant au centre du Sahara sur 50 à 60 km d'est en ouest, et sur 800 km du nord au sud, soit une superficie de près de 120 000 km², soit le 5e de la France. Sur toute sa surface se dressent des formations rocheuses fortement érodées émergeant des dunes de sables, qui évoquent de loin les ruines de villes antiques. Ce paysage lunaire a été créé par l'érosion. Pendant des millions d'années, le sol du Tassili n'Ajjer a été raviné par les eaux. Puis, quand la sécheresse s'installa, ce fut au tour du vent d'user et de polir sans cesse ces roches meubles. Une autre cause de l'érosion : les températures. La différence entre la nuit et le jour est parfois de cinquante degrés. Les pierres éclatent littéralement par l'effet de ces variations brutales jusqu'à devenir poussière de sable. Le massif est habité par les Touaregs du groupe Kel Ajjer. Sa ville principale est Djanet. |
| 7. La Vallée du M'Zab classée en 1982 patrimoine mondial par L'UNESCO
Le paysage de la vallée du M’Zab, créé au Xe siècle par les Ibadites autour de leurs cinq ksour, ou villages fortifiés, semble être resté intact. Simple, fonctionnelle et parfaitement adaptée à l’environnement, l’architecture du M’Zab a été conçue pour la vie en communauté, tout en respectant les structures familiales. C’est une source d’inspiration pour les urbanistes d’aujourd’hui. | |
|